- Chassol - Reich & Darwin
- Sons Of Kemet - Inner Babylon
- Gogo Penguin - To Drown In You
- Kneebody & Daedelus - Drum Battle
- St Germain - Real Blues
- Christian Scott feat. Elena Pinderhughes - Sunrise in Beijing
- No BS! Brass Band - Haitian Fight Song
- Cassandra Wilson - Sign Of The Judgment
- Four of a Kind - Wild Wild Wes
- Lee Fields & The Expressions - Faithful Man (Live)
Qu’on se le dise, mai c’est mieux que avril. Ce qui nous pousse à dire ça, au delà du fait que c’est plein de jours fériés et que c’est le mois où a été mis au monde Bob Sinclar, c’est qu’on a repéré un festival qui sent bon le cuivre et les cordes avec une programmation qui présente la nouvelle génération du Jazz saupoudré de légendes vivantes. Pour y assister, direction la capitale mondiale du boulet-frites du 10 au 14 mai (à Liège en Belgique).
Mais d’ici là, direction le bouton play de la PDD pour partager notre enthousiasme et t’encourager à venir boire avec nous des grosses bières et balancer la tête (sans renverser) au Mithra Jazz.
Chassol – Reich & Darwin
On t’en a déjà parlé. Souviens toi, ces deux gars qui te racontent leurs voyages à coup de visuels, de samples enregistrés en rue, de batterie et de piano. On en remet une couche et on te file une grosse tape amicale dans le dos pour te pousser à te pencher sur l’affaire. Te trébuche pas dans l’escalier du théâtre de Liège, le voyage est si beau.
Sons Of Kemet – Inner Babylon
Gros coup de saxophone et de tambours pour être sure que tu sois bien réveillé. Tu l’es ? T’es sure ? Je te présente alors Shabaka Hutchin, ce saxophoniste londonien qui par la multitude des projets dans lesquels il baigne (The Comet is Coming, live de Floating Point, Sons of Kemet…) réconcilie l’électronique contemporaine avec le cuivre percutant du jazz. De quoi, te filer un joli sourire et te faire bouger les épaules en rythme.
Gogo Penguin – To Drown In You
La semaine passée ils faisaient l’ouverture de la PDD avec leur nouveau titre. On en remet une couche sur un trio qui surf sur des sonorités classiques à coup de piano, le bruits de cordes propre au jazz et les boucles de batterie qui se fondent à la culture électronique. Grosse claque tout en douceur.
Kneebody & Daedelus – Drum Battle
Dieu sait qu’on adore le label Brainfeeder. On a d’ailleurs du mal à trouver une faille dans leurs choix. La preuve encore une fois ici avec cette association à toute épreuve.
St Germain – Real Blues
En 2015, la légende francaise du jazz electronique revenait. La recette de base de son succès ne change pas mais on se tourne vers des sonorités africaines et se prend une bonne dose de chill en plein visage… Comme on aime.
Christian Scott – Sunrise in Beijing (feat. Elena Pinderhughes)
Natif de la Nouvelle Orléans, Christian Scott s’en inspire au quotidien dans son jazz entre classique et contemporain. Trompette d’abord, mais aussi bugle et cornet, il s’amuse à les trafiquer pour en sortir des sons originaux et inédits. C’est lui si le dit : « Fuck yeah it’s jazz. But it’s also indie rock. It’s also hip-hop. »
No BS! Brass Band – Haitian Fight Song
Un festival de jazz ne peut pas se passer de fanfare. Point barre. L’édition 2016 du Mithra pourra alors compter sur le No BS! Brass Band pour faire bouger les foules. Une douzaine de musicien de Richmond qui se partage trombone, trompette, saxophone, tuba et batterie. Que la fête commence!
Cassandra Wilson – Sign Of The Judgment
Voici un bien joli nom posé vers le haut de l’affiche de ce festival de jazz : Cassandra Wilson. Grande voix du vocal jazz, elle viendra présenter un nouveau projet accompagné du groupe Harriet Tubman. « Une musique jazz rock, teintée de blues, country, hillbilly et folk, porteuse de spiritualité et d’émotions », nous dit le Mithra Jazz.
Four of a Kind – Wild Wild Wes
Un quatuor d’amis qui aiment le jazz et le swing, ça donne Four of a Kind. Dans leurs compositions originales, on entend du Oscar Peterson ou du Charlie Parker. Ici, on sent l’ombre de Wes Montgomery planer et bouger la tête.
Lee Fields & The Expressions – Faithful Man (Live)
On termine avec un patron. Lee Fields, présent depuis les 70′, viendra nous plonger dans son coeur rempli de soul et de funk. D’un côté fidèle à James Brown et approchant Charles Bradley, de l’autre source d’inspiration pour les beatmakers d’aujourd’hui, il fera l’unanimité dans la salle du Reflektor pour un folle soirée débordante d’amour.